A PROPOS
Présentation
Mais une fois nos devoirs accomplis, c’est dehors que ça se passait.
Références
Concours - Exposition - Publications
Gamin,
je
passais
mes
vacances
à
construire
des
«
camps
»
comme
on
disait,
on
crapahutait
dans
les
arbres,
on
fabriquait
des
arcs
et
des
flèches
en
noisetier.
On
enfourchait
nos
«
Brènabor
»
ces
vélos
assemblés
à
partir
de
vieux
cadres
aux
guidons
droits
et
avec
des
roues
à
torpédo
trouvées
à
la
décharge
du
village
et
on
se
rendait
au vieux canal, notre terrain de jeu favori.
Mais
pas
si
vite.
Tout
cela
uniquement
lorsque
les
tâches
pour
lesquelles
nous
étions
sollicités
étaient
soldées,
normal,
avec
un
grand
potager,
des
poules,
des
lapins
du
chauffage
au
bois
et
un
papa
absent
une
semaine
sur
deux
il
y
avait
toujours
de
quoi
faire.
Mais
une
fois
nos
devoirs
accomplis,
c’est
dehors
que
ça
se
passait.
On
filait
droit
vers
le
vieux
canal
de
la
Marne-au-Rhin
et
ses
dix-
sept
écluses
abandonnées
remplacées
aujourd’hui
par
l’ascenseur
à péniche du plan incliné d’Arzviller.
Nous
passions
de
nombreuses
heures
au
vieux
port
entre
les
écluses
deux
et
quatre,
lieu
de
chargement
des
pierres
de
taille
en
grés
rose
issues
des
carrières
avoisinantes.
Un
espace
d’eau
où
trainaient
de
vieilles
barges
en
bois
où
la
vie
sauvage
et
la
nature
avaient
repris
le
dessus
depuis
l’arrêt
de
l’exploitation.
Plus
d’une
fois
nous
avions
les
bottes
percées
par
un
vieux
clou
rouillé,
mais
c’est
là,
sous
ces
barges
que
se
trouvaient
les
meilleures
caches
à
poissons.
C’est
là
aussi
que
j’ai
appris
à
nager
ou
disons
plutôt
à
avancer
car
quelques
fois
nous
marchions
plus
sur
le
fond
vaseux
que nous ne nagions !
Nos
compagnons
étaient
les
carpes,
les
brèmes,
les
gardons,
les
goujons,
les
perches,
les
grenouilles,
les
hérons,
les
martins-
pêcheurs,
les
bergeronnettes
et
quelques
fois
les
chevreuils
ou
les
renards
de
passage,
c’est
là
aussi
que
j’ai
constaté
que
les
sangliers
nageaient mieux que moi !
Cette
passion
pour
la
nature
et
les
animaux
ne
m’a
pas
quitté
depuis
et
à
défaut
d’avoir
un
métier
en
relation
avec
ces
éléments,
mes
loisirs
s’orientent
naturellement
vers
des
activités
de
pleine
nature.
Je
me
suis
mis
à
la
photo
tardivement
en
2011
et
aujourd’hui,
mon
boîtier
m’accompagne
lors
de
chaque
sortie
nature.
Résidant
Dabo,
un
petit
village
Lorrain
dans
les
Vosges
du
Nord,
ce
sont
les
grandes
forêts
de
sapins
qui
sont
devenues
mon
nouveau
terrain
de
jeu,
ici
on
y
croise
renards,
sangliers,
chevreuils,
cerfs
et
biches
mais
aussi
le
pic
noir
ou
les
petites
chouettes
de
montagnes
si difficile à observer.
Pas
toujours
facile
de
photographier
dans
cet
environnement
dense
où
la
lumière
manque
cruellement,
mais
cela
pousse
à
la
créativité
et
à
bien
maîtriser
la
technique
:
un
apprentissage
à
chaque sortie.
Aujourd’hui,
ma
vision
de
la
photographie
de
nature
est
guidée
par
le
souvenir
de
ces
agréables
moments,
ces
instants
magiques
remplis
d’émotion
que
la
nature
et
la
vie
sauvage
nous
offraient
étant gamin.
Je
souhaite
à
travers
ces
images,
partager
ces
ambiances,
témoigner
de
la
beauté
de
notre
environnement
proche,
car
nul
besoin
de
parcourir
les
continents,
la
beauté
de
la
nature
est
au
pied
de
nos
maisons
de
campagne,
il
suffit
d’aller
à
sa
rencontre.
En route…
Nul besoin de parcourir les continents, la beauté de la nature est aux pieds de nos
maisons de campagne...
Hiver 2017, en route pour un lever de soleil dans les Vosges. (photo Aurélien Ibanez)
CONCOURS
Vainqueur toutes catégories des
Playoffs de la Photographie 2016.
EXPOSITIONS PHOTO
J’ai eu le plaisir de participer:
PUBLICATIONS
Articles dans la presse régionale locale
Au 2ème Festival Lorraine PhotoNature
de Saint Avlod
Au 2ème Salon Photo Nature
de la Wantzenau
Marc Albrecht Photographies